« Celui qui COMBAT PEUT PERDRE, mais celui qui ne COMBAT PAS A DEJA PERDU »

Cette citation de Bertolt Brecht qui conclut le film « Super trash » visionné par plusieurs d’entre nous la semaine dernière à Etampes correspond exactement à la bataille que nous menons depuis 12 ans.

Si nous sommes sortis blessés, écœurés, devant la vision de la décharge de « la Glacière » à Villeneuve-Loubet où s’entassent pêle-mêle, sans aucun tri ni recyclage, des déchets de notre civilisation de consommation, nous savons aussi que si nous n’avions pas combattu contre l’installation du CSDU à Saint-Escobille, nous aurions, chez nous, la même pollution de la nappe phréatique, de l’air et des cultures environnantes.

Aussi nous sommes encore plus résolus à continuer ce combat : la décision de la Cour Administrative d’Appel de Versailles qui a annulé l’arrêté de Projet d’Intérêt Général du 13 mars 2009 est pour nous une victoire éclatante… mais non définitive puisque la Société SITA SUEZ a présenté un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat ; même si l’Etat a décidé de ne pas poursuivre, comme nous l’a confirmé Michel POUZOL député de notre circonscription, le combat juridique continue devant cette haute juridiction.

Les nombreux habitants de Saint-Escobille et des communes voisines présents à la réunion du 13 février confortent encore notre volonté :

  • Pour que le projet de CSDU à Saint-Escobille soit définitivement enterré ;
  • Pour que l’opposition massive aux projets nuisibles à l’environnement oblige les pouvoirs publics et les industriels à une véritable réduction des déchets, à leur réutilisation, à leur recyclage ;
  • Pour ne pas laisser nos déchets en héritage à nos enfants.

Continuons l’œuvre commencée depuis 12 ans, pour la défense de la santé et de l’environnement, dans notre région et au-delà

 


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