Nos études relatives à la géologie :
- Prospection géophysique sur le site potentiel d’un C.E.T.
- Analyse des connaissances géologiques sur le plateau de Saint-Escobille
Prospection géophysique sur le site potentiel d’un C.E.T. (Centre d’Enfouissement Technique)
Imagerie Géoélectrique
Novembre 2007 par IDES / Marc PESSEL Docteur en Sciences de la Terre, spécialité imagerie géophysique, Univ. Paris-Sud XI
Rapport Préliminaire
1. Introduction
L’ADSE (Association de Défense de Saint-Escobille) a confié au Laboratoire I.D.E.S. (Intéractions et Dynamique des Environnements de Surface, Unité Mixte de Recherche 8148 du CNRS) de l’Université de Paris-Sud XI, une étude de prospection géophysique sur le site potentiel d’un C.E.T. sur la commune de Saint-Escobille (Essonne).
L’objectif de cette étude est de caractériser à l’échelle du site la variabilité spatiale des formations géologiques présentes entre la surface et la nappe de Beauce sous-jacente. La formation majeure est celle des calcaires de Beauce d’une épaisseur d’environ 25-30 mètres. Une couverture essentiellement constituée par des argiles rouges à meulières recouvre les calcaires sur une épaisseur variable d’environ 2-3 mètres sur l’ensemble du site.
L’un des critères pour l’implantation d’un centre d’enfouissement technique est la présence d’une barrière géologique passive naturelle, cependant la réglementation permet à l’exploitant de reconstituer techniquement celle-ci si elle n’existe pas. Cette pratique repose le principe d’équivalence et l’exploitant doit donc démontrer que la reconstitution de la barrière passive est équivalente en termes de vitesse d’infiltration et d’impact sur la qualité de l’eau de l’aquifère à celle imposée par la réglementation, et ce sur l’ensemble du site. Ainsi la variabilité de perméabilité hydraulique, si elle existe à l’échelle du site, doit être prise en compte.
Cette étude vise donc à caractériser la variabilité spatiale locale à l’aide de la prospection d’imagerie géophysique. L’imagerie géophysique permet d’obtenir des informations sur certaines propriétés physiques du sous-sol à partir de mesures in-situ non destructives. Ces mesures géophysiques sont ensuite traitées afin de fournir une image des structures lithologiques du sous- sol. La première partie du rapport concernera la présentation et la justification de la méthode de prospection géophysique choisie, puis les résultats seront présentés et commentés…… télécharger le document
Analyse des connaissances géologiques sur le plateau de Saint-Escobille – Mérobert autour du site du Bois de l’Epreuve
Novembre 2007 par Eurogéo / Jean-Pierre BAUD Docteur en Géologie Appliquée, Univ. Franche-Comté
I – GÉNÉRALITÉS –
I.1 – Rappel de la mission :
L’Association de Défense contre le projet de centre d’enfouissement sur le territoire de la commune de Saint-Escobille (ADSE, dans la suite du texte) a eu connaissance au cours des années 2005 – 2006 de différents rapports d’investigations géologiques, géotechniques et hydrogéologiques entrepris pour un projet de stockage de déchets au lieu-dit « Bois de l’Epreuve » sur la commune de Saint-Escobille, et de rapports d’expertise sur ces documents.
Ces avis techniques spécialisés étant parfois difficiles à lire pour les non-spécialistes, et les contradictions qu’ils sont amenés à exprimer représentant un enjeu important pour l’objet de l’Association, l’ADSE nous a confié une mission de lecture,commentaire et recadrage dans une description du contexte géologique,géotechnique et hydrogéologique la plus objective possible.
Il s’agit d’une mission G.5 au sens de la norme NF-P94500 dans la mesure où elle reste applicable à cette mission*, qui reste indépendante de tout intervenant auprojet de construction du centre de stockage de déchets.
On dispose pour ce diagnostic des documents d’usage public, ou publiés et consultables dans différents ouvrages généraux ou articles scientifiques, ainsi que des documents du projet rassemblés par l’ADSE, qui contiennent notamment des investigations géologiques réalisées pour le compte de la société SITA qui projette l’implantation d’un CET, ainsi que les rapports dits de tierce expertise commandités par les autorités départementales pour avis sur le contenu et les résultats de ces investigations.
Il est à noter que nous n’avons pu procéder à aucune investigation ou mesure in situ directement sur le terrain privé du projet. Cependant l’ADSE a fait réaliser uneinvestigation géophysique (imagerie géoélectrique) sur des parcelles limitrophes…… télécharger le document
Annexe 1
4 CLASSIFICATION ET ENCHAÎNEMENT DES MISSIONS TYPES D’INGÉNIERIE GÉOTECHNIQUE
Tout ouvrage est en interaction avec son environnement géotechnique. C’est pourquoi, au même titre que les autres ingénieries, l’ingénierie géotechnique est une composante de la maîtrise d’oeuvre indispensable à l’étude puis à la réalisation de tout projet.
Le modèle géologique et le contexte géotechnique général d’un site, définis lors d’une mission géotechnique préliminaire, ne peuvent servir qu’à identifier des risques potentiels liés aux aléas géologiques du site. L’étude de leurs conséquences et de leur réduction éventuelle ne peut être faite que lors d’une mission géotechnique au stade de la mise au point du projet : en effet, les contraintes géotechniques de site sont conditionnées par la nature de l’ouvrage et variables dans le temps, puisque les formations géologiques se comportent différemment en fonction des sollicitations auxquelles elles sont soumises (géométrie de l’ouvrage, intensité et durée des efforts, cycles climatiques, procédés de construction, phasage des travaux notamment).
L’ingénierie géotechnique doit donc être associée aux autres ingénieries, à toutes les étapes successives d’étude et de réalisation d’un projet, et ainsi contribuer à une gestion efficace des risques géologiques afin de fiabiliser le délai d’exécution, le coût réel et la qualité des ouvrages géotechniques que comporte le projet.
L’enchaînement et la définition synthétique des missions types d’ingénierie géotechnique sont donnés dans les tableaux 1 et 2…… télécharger le document