Hydrogéologie

Nos études relatives à l’hydrogéologie :

SDAGE

Avenir de l’eau et des milieux aquatiques ; en préparation de la révision du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Bassin Seine-Normandie) 2016-2021

Avril 2013

Prévention pollutions industrielles

Au sein de notre Association de Défense de la Santé et de l’environnement (ADSE), créée il y a 11 ans pour lutter contre un projet de Centre de Stockage de Déchets Industriels Ultimes, nous nous sommes rendus compte au fil des années que la défense contre ce projet dépassait bien largement le cadre local.
Le lieu prévu ne correspondait absolument pas aux critères géologiques et hydrogéologiques adéquats pour permettre une telle installation – sous-sol calcaire, fissuré, présentant une zone de fracture – et les risques de pollution de la nappe phréatique sous-jacente étaient certains. Malgré tout, les services de l’Etat persistaient à instruire cette demande en se contentant d’ajouter des prescriptions supplémentaires (barrières de protection artificielles) dont l’efficacité et la durabilité sont incertaines…… télécharger le document

Vous retrouverez davantage d’informations sur ce site.

carte_suivi_sage-300x242

Protection de la nappe de Beauce vis-à-vis des pollutions industrielles – SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la nappe de Beauce et ses milieux aquatiques associés)

Mars 2011 par le Bureau d’études et de conseil en écologie Horizons

NOTE TECHNIQUE

La présente note se propose de compléter les états des lieux réalisés en 2003 puis 2010 dans le cadre de l’élaboration du SAGE Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés, et en s’intéressant exclusivement à la question spécifique des pollutions de la nappe d’origine industrielle. Les pollutions industrielles ne sont visées que par un nombre assez limité de dispositions et actions du projet de SAGE en comparaison des autres sources. Elles ne devraient pas pour autant être sous-évaluées du fait même qu’elles aient été relativement peu concernées jusqu’ici par les outils de gestion et de planification pour la ressource en eau.
Nous proposons dans un premier temps une présentation synthétique des enjeux et moyens à disposition du SAGE vis-à-vis des modes de transfert de pollution vers la nappe, ainsi que l’opportunité stratégique d’une normalisation des références utilisées par les services de l’Etat pour la connaissance du contexte hydrogéologique au droit des installations classées pour la protection de l’environnement…… télécharger le document

Vous retrouverez davantage d’informations sur ce site.

Dossier de Presse : La nappe de Beauce et la pollution industrielle constats et recommandations

Mars 2012

Après dix ans d’élaboration, le SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la nappe de Beauce et ses milieux aquatiques associés est soumis à enquête publique jusqu’au 9 mars 2012.
Après l’Etat, deux Régions, six Départements et 681 communes, c’est au tour des citoyens de s’exprimer. Nous sommes un million et demi de personnes à vivre sur la plus grande nappe phréatique de France, et à puiser en elle cette ressource vitale : l’eau.
Une ressource vitale pas seulement pour nous-mêmes, mais pour les millions d’autres personnes que la nappe de Beauce nourrit, à travers l’irrigation qu’elle permet sur la plus importante région agricole de France…… télécharger le document

avis_idesAvis sur le rapport BRGM/RC-54789-FR (juillet 2006)

“Faisabilité d’un site de stockage de déchets sur la commune de Saint-Escobille (91, Essonne) – Caractérisation géophysique du substratum calcaire tertiaire par géoélectrique, sismique réfraction et SASW”.

Novembre 2007 par IDES / Marc PESSEL Docteur en Sciences de la Terre, spécialité imagerie géophysique, Univ. Paris-Sud XI

Contexte

L’ADSE (Association de Défense de Saint-Escobille) a demandé au groupe d’imagerie géophysique du laboratoire IDES (Intéractions et Dynamique des Environnements de Surface, UMR 8148) d’étudier le rapport BRGM/RC-54789-FR portant sur la caractérisation géophysique du substratum tertiaire d’une parcelle située sur la commune de Saint-Escobille.
Le BRGM a utilisé 3 méthodes : profilage de résistivité électrique, sismique réfraction et la méthode d’analyse spectrale des ondes de surface.

Remarques concernant les méthodes de prospections.

Les méthodes de prospections choisies sont relativement pertinentes vis-à-vis de l’objectif de l’étude, cependant certaines remarques peuvent être émises :

Concernant le profilage électrique, il n’est pas précisé que l’interprétation de ce type de mesures de résistivité électrique est valide dans une hypothèse 1D, c’est à dire que l’on suppose que le milieu ne varie que selon la profondeur (milieu tabulaire). L’un des effets de cette hypothèse est de lisser les hétérogénéités verticales.

La profondeur d’investigation obtenue avec les 2 écartements n’est pas bien précisée, il est juste indiqué que ce sont majoritairement les calcaires altérés qui sont investigués. Walker (2002) fourni une loi en puissance qui donne une profondeur d’investigation d’environ 1m pour le petit écartement et d’environ 3m pour le grand écartement. A priori le petit écartement ne pénètre pas jusqu’au calcaire.
On peut regretter que lors de cette acquisition il ne fut pas réalisé d’autres profils avec différents écartements, il aurait alors été possible d’améliorer l’interprétation et notamment de construire des modèles (1D et 2D) de distribution de résistivité électrique de sous-sol.

Concernant la sismique réfraction et l’analyse spectrale des ondes de surfaces, un effet de lissage, qui est précisé dans le rapport, est également présent dans les modèles de vitesse présentés.

Enfin une dernière remarque concernant la localisation des profils, afin de mieux caractériser les hétérogénéités et l’anisotropie du lieu, l’acquisition de données selon des profils nord-sud aurait été pertinente, notamment en ce qui concerne la dépression topographique observée au centre de la parcelle……  télécharger le document

 

Projet CSDU Commentaires techniques

Projet de CSDU de Saint-Escobille Essonne Commentaires techniques

Août 2007 par Pierre BENOIT / Laboratoire d’hydrologie

Le document se rapporte au projet de CSDU de Saint Escobille. Il aborde successivement les points suivants :

  • Rappel sur les produits de dégradation pollution ;
  • Devenir des produits de dégradation dans le milieu naturel ;
  • Les pollutions anciennes ;
  • Cadre géologique ;
  • Le projet de CSDU ;
  • Conclusions.

1. Rappel sur les produits de dégradations dans un CSDU

Les produits de dégradation dans un CSDU de classe 2 sont de deux types :

  • Produits gazeux (ou biogaz) ;
  • Produits liquides ou lixiviats

1 1. Le biogaz (figure n°1)

Formé par décomposition anaérobie des déchets organiques biodégradables, ce gaz contient majoritairement du gaz carbonique (CO2) et du méthane (CH4). Le rapport moyen théorique du méthane sur le gaz carbonique est très proche de 1,3.
S’y trouve associé, à l’état de traces des composés sulfurés (H2S) formés par réduction des sulfates solubles et de l’azote lié à la dégradation anaérobie des protéines et acides aminés. Cet azote est le plus souvent d’origine atmosphérique. La présence épisodique d’oxygène dans le biogaz est anormale, puisqu’incompatible avec la synthèse microbienne du biogaz. Elle traduit des venues d’air atmosphérique (rapport O2/N2 :3,714), en relation avec une couverture non étanche du site de stockage.
Enfin, on trouve également des traces de siloxanes, produits de réduction de la silice dissoute et du biogaz.

1 2. Les lixiviats

Correspondent aux jus formés dans les déchets.

  • L’origine de l’eau de ces jus est triple :
  • Eau de pluie percolant les déchets ;
  • Eau de compaction des déchets ;
  • Eau de dégradation des déchets par formation de biogaz.

De par cette origine triple, la composition des lixiviats comporte :

  • Des sels minéraux solubles, en milieu réducteur, plus ou moins dissociés : bicarbonates, chlorures, acides gras volatils. Les sels minéraux oxygénés sont normalement absents, suite à leur réduction microbienne : nitrates et sulfates. Le potentiel redox observé permet cependant l’existence de phosphates. Ces composés anioniques sont équilibrés, de manière décroissante par du sodium, du potassium, du calcium et du magnésium. Le pH est fortement tamponné vers 7,5 par les bicarbonates abondants. S’y ajoutent des sels de métaux lourds. Leur existence à l’état soluble, malgré le pH de précipitation des hydroxydes, est liée à la formation de complexes organo métalliques anioniques ;
  • Des composés organiques quantifiés par l’azote Kjeldahl, le carbone organique total, la DBO et la DCO ;
  • Une charge bactériologique élevée, tant en germes telluriques qu’en germes pathogènes d’origine intestinale ;

Cette origine triple explique les variations de concentration observées, avec une augmentation du rapport DCO/DBO dans les lixiviats vieillis. Cette augmentation traduit une dégradation microbienne anaérobie des lixiviats avec chute de la fraction biodégradable et augmentation de la DCO dite dure peu ou pas biodégradable (acides humiques plus ou moins polymérisés)……télécharger le document

 

asterExpertise du dossier concernant la réalisation d’un site de stockage de déchets de classe II sur le territoire de la commune de Saint-Escobille (Essonne)

Août 2007 par Dominique Lemaire Association pour les Sciences de la Terre, l’Environnement et la Recherche (ASTER)

Ce rapport s’inscrit dans le cadre d’un projet de réalisation d’un site de stockage de déchets de classe 2 sur le territoire de la commune de Sainte-Escobille (Essonne).

Il a été réalisé par ASTER (Association pour les Sciences de la Terre, l’Environnement et la Recherche) à la demande de l’ADSE (Association de défense contre le projet de centre d’enfouissement sur le territoire de commune de Saint-Escobille), afin de préciser les éventuels points faibles du dossier et de compléter, s’il y a lieu, les lacunes mises en évidence par de nouvelles études.

Ce document concerne l’étude des différents documents remis à ASTER par l’Association pour la Défense de Sainte-Escobille, soit :

  • le dossier de demande d’autorisation d’exploitation d’un centre de stockage de déchets banals, de SITA Ile-de-France, daté de juillet 2005 – février 2006, comprenant le rapport final de Safège, de novembre 2002 : « Étude géologique et hydrogéologique, et d’équivalence », qui seul ici est expertisé ;
  • le rapport Antéa de « Mission de tierce expertise de l’étude géologique et hydrogéologique du dossier d’impact du DDAE pour la création d’un futur CDSU à Saint-Escobille (91) », de mars 2006 ;
  • le rapport BRGM, « Connaissance géologique Géor@pport détaillé Commune de Saint-Escobille », daté du 24 août 2006.

1. Remarques concernant le rapport Safège : Étude géologique et hydrogéologique, et d’équivalence.

1.1. Partie « Géologie »

Le site étant situé à l’extrême sud de la carte géologique au 50 000ème de Dourdan (C. Bricon et F. Ménillet, 1969), il est dommage de ne pas l’avoir replacé dans le contexte des deux cartes limitrophes [Dourdan et Méréville (C. Gigot et N. Desprez, 1980)], d’autant plus qu’il est dans la zone de transition qui voit se développer les Calcaires de Beauce immédiatement au sud.

De plus, un certain nombre de contradictions peuvent y être relevées.

Dans la description géologique régionale, les formations aquifères, constituant la nappe la plus superficielle présente sous le site, forment une aquifère multicouche sans aucun niveau imperméable entre l’ensemble Calcaires de Beauce et d’Étampes, Grès et Sables de Fontainebleau, d’une part, et Calcaire de Brie, d’autre part, contrairement à ce qui est présenté dans la partie vulnérabilité des captages AEP (p. 39, § 3.3.2.2.) ; malheureusement, le forage réalisé sur le site n’a pas atteint la limite Sables de Fontainebleau – Calcaire de Brie, donc n’a pas pu démontrer la présence d’un niveau argileux entre les deux formations. Ce niveau argileux est discontinu dans la région, il y a donc bien continuité hydraulique.

Les sondages SD1bis et SD2bis devaient atteindre les sables de Fontainebleau, dans le tableau de la page 23, les épaisseurs de calcaires ne sont pas données, le sondage n’a donc pas atteint les Sables ?

En ce qui concerne la partie géologie structurale, les ondulations NW-SE, et la fracturation de directions subméridienne, subéquatoriale et NW-SE sont décrites régionalement mais elles ne seraient pas présentes au niveau du site potentiel. Une étude géomorphostructurale permettrait de s’en assurer.

Les perméabilités sont dites homogènes entre 5 et 20 m (p. 27) à environ 4.10-5 m/s, alors qu’elles sont plus fortes dans la tranche 5-10 m, avec des valeurs pouvant atteindre 6.10-5, contre 3.10-5 m/s pour la tranche 10-20 m…… télécharger le document

Retour en haut de page