Nous tenons à vous faire part de toute notre reconnaissance pour votre soutien fidèle et constant à la cause que nous défendons depuis bientôt dix ans. A maintes reprises, nous avons démontré les risques environnementaux, sanitaires et économiques liés à ce projet d’implantation de Centre de stockage de Déchets Ultimes à Saint-Escobille. Les menaces pesant sur la nappe phréatique et les terres agricoles de Beauce ne cessent de nous préoccuper.
Pourtant l’État persiste à favoriser la société Sita-Suez en instituant des procédures de droit public pour imposer cet équipement au mépris des populations, des parlementaires et des 126 collectivités qui nous soutiennent.
Après le non-aboutissement du « Projet d’Intérêt Général », l’ancien préfet de l’Essonne a décidé de recourir à une nouvelle procédure dénommée « déclaration de projet » définie à l’article R. 123-23-3 du code de l’urbanisme laquelle fait généralement fi de la concertation.
Cette nouvelle procédure a malheureusement reçu la caution de Madame Nathalie KOCIUSCO-MORIZET Ministre de l’écologie (cf. réponse de son ministère à la question parlementaire posée par Mme Poursinoff, députée de Yvelines et lettre que nous lui avons fait parvenir).
Nous ne comprenons pas cet acharnement alors que ce ministre a réaffirmé son opposition à ce projet, lors des élections régionales sur le site concerné à Saint-Escobille en présence de la presse (cf. article + extrait de son blog de campagne) et très récemment devant des élus du département.
Vous avez aujourd’hui la possibilité de nous apporter un nouveau soutien en adressant par exemple à Mme NKM un courrier ou un question parlementaire (pour les députés ou les sénateurs) pour lui demander des explications sur sa parole non tenue.
Peut-être avez-vous d’autres idées d’action pouvant convaincre l’État à abandonner ce projet si néfaste à l’environnement et à l’agriculture.
Nous vous remercions de toute l’attention que vous voudrez bien porter à notre courrier et vous prions d’agréer……, l’assurance de notre considération distinguée.
Pour l’ADSE : La Présidente,