EDITORIAL juin 2011 : dernières nouvelles de la Décharge*

Les editos de l'adse

L’ADSE est officiellement Association de Défense de la Santé et de l’Environnement.

Lors de notre assemblée générale extraordinaire le 5 mai, les 168 présents avec les pouvoirs de 125 adhérents supplémentaires, ont approuvé à l’unanimité la modification de nos statuts nécessaire pour que l’ADSE « Association de Défense Contre le Projet de Centre d’Enfouissement sur le Territoire de la Commune de Saint-Escobille » devienne « Association de Défense de la Santé et de l’Environnement » et élargisse ainsi son champ d’investigation et sa notoriété dans le domaine de la gestion durable des déchets : réduction à la source, réemploi, recyclage, valorisation énergétique et matière…, et dans celui de l’éducation à la défense de l’environnement.

Tout le travail d’études déjà accompli est ainsi mis en valeur et pourra servir aux autres associations qui font face aux mêmes difficultés que nous. Cela aussi nous ouvrira de nouvelles portes institutionnelles et nous permettra d’accéder à d’autres subventions.

D’ailleurs notre activité depuis plusieurs années est celle d’une association de défense de l’Environnement (participation aux Assises nationales des déchets, aux colloques de l’ORDIF, contribution au SDRIF, au PREDMA d’Ile de France et au PEDMA de l’Eure et Loir, étude et proposition sur le SAGE Nappe de Beauce …).

Forts de ces nouveaux statuts qui vont nous permettre de lutter plus efficacement contre le projet de CSDU à Saint-Escobille, nous sommes prêts à agir contre la nouvelle procédure mise en place par le Préfet de l’Essonne en 2010 (avant de partir) : dénommée « déclaration de projet » qui permettrait de modifier le POS de Saint-Escobille pour le rendre compatible avec l’installation malgré le refus du Conseil municipal.

C’est par la réponse du ministère de l’écologie à une question parlementaire présentée par Mme Anny POURSINOFF, députée des Yvelines que nous avons eu connaissance de cette deuxième tentative de passage en force.

Nous nous souvenons tous des promesses de Mme Nathalie KOSCIUSKO MORIZET, actuellement ministre de l’écologie, lorsqu’elle était tête de liste pour les élections régionales ; dans son blog du 28/11/2009 on pouvait lire au sujet du projet de Saint-Escobille : « Ce projet est inacceptable et nous nous y opposerons … l’enfouissement des déchets n’est pas une solution durable».

Aussi, soulevant cette contradiction, nous avons sollicité un rendez-vous auprès de Madame la Ministre pour lui exposer une nouvelle fois nos arguments et les raisons de notre opposition. Madame Claire-lise CAMPION, sénatrice de l’Essonne nous a soutenus dans cette demande. Monsieur Franck MARLIN député maire d’ETAMPES est également intervenu auprès de Mme la Ministre pour lui demander d’intervenir dans le déroulement de cette procédure.

Oui ! Ce que nous voulons maintenant, c’est arrêter le déroulement de la procédure de déclaration de projet.

Nous l’avons constaté en 2009 avec le Projet d’Intérêt Général, si malgré nos manifestations, malgré les interventions de nos députés et sénateurs, malgré l’avis défavorable du commissaire-enquêteur, le préfet a refusé d’entendre nos arguments : nous l’avons tout de même tenu en échec ; son PIG n’a pas abouti ; le POS de SAINT-ESCOBILLE n’a toujours pas été modifié et l’autorisation de la décharge est toujours impossible !

Aussi, nous ne baissons pas les bras ; si une nouvelle enquête publique doit avoir lieu, nous y apporterons de nouveaux arguments. Nous savons que de très nombreux citoyens se déplaceront  (il n’y a aucun doute qu’ils viendront !), les communes délibèreront, nos élus nous soutiendront, le Conseil Général et le Conseil Régional s’opposeront à cette déclaration de projet.

Ensemble, nous manifesterons !

Notre force, c’est le soutien de tous : citoyens et élus !

Adhésions massives, soutiens financiers, sont plus que jamais nécessaires !

Et même si la déclaration de projet aboutit nous pourrons une nouvelle fois l’attaquer devant le tribunal administratif et au-delà, jusqu’au Conseil d’État et devant les instances européennes qui nous ont déjà entendus.

Nous avons lutté et obligé l’État à reculer pendant plus de 8 ans ; la lutte peut continuer : nous avons de nombreux alliés et nous finirons par gagner car notre cause est juste !

Le bureau de l’ADSE

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