EDITORIAL mars 2019 : lors de l’AG extraordinaire

Les editos de l'adse

Suite à la demande formulée par le conseil municipal de Saint-Escobille, dans sa délibération du 9 juillet 2018,  voici la motion adoptée à l’unanimité :

Motion relative à la demande de changement d’adresse du siège social de l’ADSE par le Conseil municipal de Saint-Escobille

L’ADSE (Association de Défense de la Santé et de l’Environnement) a reçu avec stupéfaction, d’abord un courrier de M. VILLATE, maire de Saint-Escobille daté du 26 juin 2018 puis une délibération du Conseil municipal du 9 juillet 2018 demandant à notre association de « procéder à toutes les démarches pour changer de siège social » sis à la mairie de Saint-Escobille.

L’argument mis en avant est le risque d’amalgame entre notre association et la Commune de Saint-Escobille par rapport « à des décisions, des orientations » de l’ADSE « que la Commune ne partagerait pas pleinement ».

Nous tenons à souligner qu’un grand nombre d’Associations, quelle que soit leur nature, ont leur siège social dans les mairies qui sont considérées comme « la maison commune ».

L’association, qui a fédéré, avec de multiples collectivités et associations, pendant 14 années, la lutte contre le projet toxique de centre de stockage de déchets ultimes, qui a défendu le village de Saint-Escobille, ses habitants, ses exploitations agricoles, avec sincérité, conviction, détermination et cela bénévolement, sans aucune contrepartie, ne comprend pas cette demande de changement de siège social. Elle considère la démarche du maire et de son conseil municipal comme un désaveu cinglant et blessant à l’égard de nos engagements et laisse apparaître en filigrane un rejet manifeste des luttes soutenues par l’ADSE .

Nous ajouterons que la reconnaissance est la grande absente des propos tenus par les édiles de la commune.

Nous en prenons acte.

Afin de respecter son origine historique, l’ADSE a accepté, à l’unanimité, la proposition de Jean-Pierre LIENASSON, vice-président, de fixer le siège social de l’ADSE à son domicile : 3, Place de l’Eglise 91410 SAINT-ESCOBILLE.

De nouvelles orientations importantes ont été décidées en AG ordinaire

L’organisation d’un « Répare café » :

Après les témoignages de Jean-Paul BOISELET de Lab-Transition et de Michel LACOUX qui a participé à la réussite de cette activité sur le Dourdannais, Gilles DE RASSE a proposé de commencer sur l’Etampois.

Une demande de local est déjà formulée auprès des communes et dès cette obtention l’activité pourrait commencer progressivement.

Appel aussi aux bénévoles prêts à partager leurs compétences dans divers domaines pour réparer.

La demande de révision du SAGE Nappe de Beauce :

déjà décidée en 2018 nécessite une argumentation solide, aussi l’ADSE a fait appel au Bureau d’études et de conseil en écologie « HORIZONS » qui a présenté plusieurs mémoires convaincants lors des enquêtes publiques et à l’appui de la défense juridique de l’ADSE contre l’arrêté de PIG.

  1. Roger BEAUFORT, responsable de ce bureau d’études a exposé les composantes de l’étude proposée qui permettrait de participer aux différentes instances en cours :
  • les consultations sur les SDAGE Seine Normandie et Loire Bretagne ;
  • les enquêtes publiques sur les Plans de Prévention et de Gestion des Déchets des régions Centre Val de Loire et Ile de France ;

Puis de formuler une demande argumentée de révision du SAGE nappe de Beauce prenant en compte les propositions déjà formulées par l’ADSE et actualisées au regard des récentes directives européennes.

L’assemblée générale donne son accord à la commande de cette étude pour un montant de 11 750 € HT -  14 100 € TTC.

Les différentes activités de 2018 ont été présentées :

Des rencontres avec les décisionnaires pour s’assurer que les sites de Saint-Escobille et de Groslieu ne figureront plus sur le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets d’Ile de France.

Le soutien à la commune de Champlan qui a obtenu le retrait d’un projet de Centre de Stockage de Déchets Inertes sur une zone humide, en limite de son territoire.

La participation à de nombreuses manifestations en rapport avec la protection de la santé et de l’environnement.

Le soutien aux habitants d’Etampes, Brières-les-Scellés et Morigny-Champigny qui subissent de nombreuses nuisances en raison des activités industrielles du parc SUDESSOR particulièrement Bionerval et Triadis (site classé Sévéso seuil haut).

L’adhésion à Zéro Waste France a été renouvelée pour 2019. De même que le soutien aux associations du Rouergue en lutte contre de terribles pollutions.

Conformément à ses statuts, en 2019, l’ADSE continue de participer aux instances décisionnaires pour proposer une meilleure gestion des déchets, une meilleure protection de notre ressource en eau et d’aider des associations proches ou lointaines qui luttent pour protéger leur santé et leur environnement.

 

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