EDITORIAL mai 2015 : bienvenue sur le site de l’ADSE

Les editos de l'adse

Nous avons voulu que ce site reflète à la fois :

  • l’actualité de notre combat contre l’installation d’une « méga-décharge » aux noms trompeurs par exemple « Centre de stockage de déchets ultimes » ou « installation de stockage de déchets non dangereux »  à Saint-Escobille ;
  • les 13 années de lutte pendant lesquelles nous avons pris progressivement conscience de la nécessité d’une réelle prise  en compte de la production et du traitement des déchets dans leur globalité et dans le respect du principe de précaution.

Aussi vous y trouverez notamment :

  • les différentes étapes de notre lutte avec les documents que nous avons produits et qui démontrent les risques et les dangers inhérents à cette installation, son manque d’opportunité avec toutes les autres incohérences de ce projet ;
  • nos participations aux différents plans prospectifs de gestion des déchets et de protection de la nappe phréatique de Beauce ;
  • nos nombreux soutiens politiques, professionnels (le milieu agricole) et associatifs…

Nous sommes à un moment décisif où après une victoire devant la Cour administrative d’appel de Versailles qui, en novembre 2013, avait annulé l’arrêté de Projet d’intérêt général de mars 2009, le Conseil d’Etat, suite au pourvoi en cassation de l’entreprise SITA SUEZ, vient d’annuler ce précédent jugement et de demander à cette même cour de statuer à nouveau.

Ce long combat juridique avec une alternance de réussite et de revers  peut paraître déroutant, mais il est le reflet de la démocratie : dans un état totalitaire la décharge fonctionnerait déjà depuis plusieurs années et nous n’aurions rien pu faire pour empêcher son installation !

Nous avons de nouveaux arguments pour défendre notre santé, notre environnement, notre eau, l’agriculture qui nous nourrit…, devant  la Cour administrative d’appel avec nos alliés historiques que sont : les communes de Saint-Escobille, de Mérobert (fondatrices de l’ADSE) et la Chambre Interdépartementale d’Agriculture d’Ile de France.

Et, si cela s’avérait nécessaire, nous serions prêts à intervenir devant la Cour européenne des droits de l’homme qui ne manquerait pas de relever les incohérences d’un projet dépassé au plan juridique et technique dont l’intérêt, loin d’être général, se limite à celui de l’entreprise SITA .

Comme nous l’avons affirmé lors de notre assemblée générale le 19 mai, forts du soutien de 145 collectivités, de nombreux politiques de toutes tendances , d’organismes agricoles, d’associations, de plus de 1000 adhérents…, nous sommes toujours déterminés à continuer la lutte jusqu’à la victoire car nous en avons les moyens !

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