EDITORIAL juin 2015 : une nouvelle étape dans notre lutte

Les editos de l'adseNos chances de gagner demeurent et le combat continue !

Oui le combat continue, plus que jamais, nous l’avons constaté lors de la réunion de notre Assemblée Générale du 19 mai. Les opposants à la « méga décharge » (CSDU) étaient présents en nombre et nous avons reçu, suite à nos invitations, des messages de soutien, des pouvoirs et adhésions des absents.  C’est devant une assemblée dynamique et réactive que nous avons présenté les activités de 2014.

Voici l’information essentielle que nous avons donnée aux très nombreux participants : élus, habitants de toute la région et au-delà, représentants d’associations, journalistes… lors de cette soirée. Nous pouvons être fiers de cette mobilisation qui ne faiblit pas depuis 13 ans !

Où en sommes-nous ?

La décision de la Cour administrative d’appel de Versailles qui, en décembre 2013, avait annulé l’arrêté préfectoral de Projet d’Intérêt Général de mars 2009 avait été pour nous une grande victoire. Cependant l’entreprise SITA s’était pourvue en cassation devant le Conseil d’Etat, alors que l’Etat n’avait pas jugé opportun de poursuivre.

Le Conseil d’Etat a statué demandant à la Cour administrative d’appel de revoir son jugement qu’il considère, sur un point particulier notamment, comme une interprétation erronée de la loi. Cependant, l’ensemble de notre argumentation n’est pas remis en cause.

Pour certains, cela peut paraître fastidieux. En réalité, ce processus traduit le déroulement normal d’une procédure judiciaire. Nous luttons avec succès depuis plus d’une décennie contre l’implantation d’un CSDU à Saint-Escobille, pendant toutes ces années, nous avons réussi à empêcher le projet d’aboutir. Restons donc confiants pour cette nouvelle étape et poursuivons notre action en justice. Pour défendre nos droits, nous n’hésiterons pas, si nécessaire, à aller jusque devant la Cour européenne des Droits de l’Homme.

Votre soutien permanent, notre force !

Avec les Communes de Saint-Escobille et de Mérobert ainsi que la Chambre interdépartementale  d’agriculture d’Ile de France, nous sommes soudées depuis 13 ans pour défendre :

  • nos villages,
  • notre environnement,
  • la santé des habitants,
  • la qualité des productions agricoles, base de notre alimentation,
  • la nappe phréatique de Beauce, l’une des plus importantes d’Europe.

C’est avec un courage et une volonté décuplés que nous allons développer de nouveaux arguments pour un jugement favorable de la Cour administrative d’appel de Versailles.

Avec nos avocats, nous travaillons pour consolider notre défense. Au cours des années, nous avons acquis une connaissance de plus en plus approfondie des dossiers, ce qui nous permet de contrer les arguments de l’industriel. De plus, grâce à la générosité de tous, en premier lieu des communes, nous avons pu réunir les fonds nécessaires à notre défense. Nous sommes capables de faire face à SITA.

Avec les nombreux élus présents à notre assemblée générale du mardi 19 mai, nous avons renforcé l’unité de notre lutte et témoigné de sa légitimité.

Nous saluons particulièrement :

  • l’intervention de M. Franck Marlin, député maire d’Etampes pour sa proposition de moyens financiers ;
  • le soutien affirmé : de Mme Laurence Bonzani, conseillère régionale ; de M. Guy Crosnier, conseiller départemental ; de M. Christian Schoettl, président du SICTOM de l’Hurepoix ; de tous les maires des communes, du Sud Essonne et des départements limitrophes ;
  • et le vôtre, cher(e)s adhérent(e)s fidèles qui venez de toute l’Essonne et d’ailleurs.

Les dangers d’une méga décharge : une terrible réalité

C’est prouvé et cela s’est déjà produit ailleurs, une décharge à Saint-Escobille, ce serait  inévitablement :

  • des eaux polluées par les lixiviats (jus d’ordures) qui infiltrent les sols, une menace pour l’eau du robinet ;
  • une pollution de l’air par le biogaz dont les composants toxiques, en plus des germes allergènes, pathogènes ou cancérigènes créent des troubles respiratoires, des risques avérés pour les femmes enceintes et les enfants qu’elles portent ; risques également pour la fertilité masculine ; l’Institut National de Veille Sanitaire a listé 40 substances dangereuses liées à une décharge ;impact
  • des incendies fréquents qui détruisent les géomembranes censées imperméabiliser les sols ;
  • des norias de camions sillonnant nos routes chaque jour, apportant leur lot d’odeurs, d’accidents, de bruit, de déchets sur la chaussée, de polluants carbone… ;
  • des terres impropres aux cultures, des récoltes souillées ;
  • nos maisons invendables en raison de l’environnement pollué, perte de valeur certaine de nos biens ;
  • la mort programmée de nos villages et au-delà !

Nous l’empêcherons

La densité démographique des villages de Saint-Escobille et Mérobert est évidemment insuffisante en terme de représentativité pour arrêter la marche de SITA SUEZ ou de l’Etat. D’où l’importance d’une très large mobilisation citoyenne de toute la région et au-delà  se chiffrant à plusieurs milliers d’adhérents à l’ADSE.

Pour décupler notre force, continuez de nous soutenir en renouvelant votre adhésion.

Notre objectif : atteindre avec vous les 2000 adhérents et plus !

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