L’urgence est à stopper les abattages d’arbres sur les 13 Kms du parcours.
A/ Le contexte : Nous sommes un groupe d’habitants du Sud-Essonne à qui l’on veut imposer, à marche forcée, un projet de vélorail le long de l’ancienne voie ferrée reliant Etampes à Méréville et ce sans aucune concertation préalable. Ce projet d’un exploitant privé est massivement soutenu par le Département de l’Essonne et la Caese (Communauté d’Agglomération de l’Etampois Sud-Essonne).
B/ Les alertes : Une inquiétant opacité financière entretenue par les décideurs puisque après 3 réunions dites d’information, les habitants ne savent toujours pas où va l’argent public mobilisé pour ce projet sans portée d’intérêt général. Les habitants demandent :
1/ La revendication d’une concertation préalable à tout projet.
2/ La présentation des études normalement nécessaires actions engagées antérieurement à la commission d’appel d’offres par le département et/ou l’agglo (Caese) ? (Auprès de SNCF Réseau, des communes traversées… Et pourquoi pas premièrement auprès des riverains concernés alors même que ce projet va impacter leur quotidien ? Et ce à plusieurs titres (cadre de vie, sécurité, nuisances, etc….)
3/ Le doute à lever sur un éventuel « favoritisme » dont aurait pu bénéficier Mr Rainsant (le privé qui remporterait le droit d’exploiter les vélorails).
Comment expliquer qu’il ait pris le risque d’acquérir « bien sereinement et pour 200 000 € » les locaux de l’ancienne usine Climel à St Cyr La Rivière 91150 pour servir à la maintenance des vélorails et ce bien avant d’être certain d’obtenir l’appel d’offres.
Comment expliquer qu’il ait (bien avant) aussi pris le risque financier de faire venir de Vendée par transport spécial une draisine DU 65 (actuellement stockée sur le terrain de l’Union des Forgerons à Méréville). En quoi son projet est-il le plus pertinent ?
4/ Pourquoi l’exploitant de cette activité privée lucrative bénéficie d’obligations aussi dérisoires ?
Doute légitime quant à la participation dérisoire qui lui est demandée : (extrait avis publicité dont le lien est en bas de page)
« Une redevance de 10€/km de voie exploitée/an pendant les 5 premières années, soit 130 €/an, sera versée par l’occupant au Département de l’Essonne. Pendant les 5 années suivantes, s’ajoutera à la redevance fixe définie ci-dessus, une part variable correspondant à un montant proportionnel au chiffre d’affaires annuel hors taxes, soit : – 0 % jusqu’à 100 000 €, – 2 % entre 100 000 € et 150 000 €, – 3 % entre 150 000 € et 200 000 € – 4 % au-delà de 200 000 € »
5/ Comment expliquer la préférence d’une société dont l’activité est sans lien aucun avec le vélorail, avec si peu d’antériorité (01/03/2021) et sans assez de capacité financière puisque son capital de 20 000€ annoncé ne suffirait pas à couvrir les achats de vélorails ????
Il faut savoir que pour ce même projet vélorail Mr Rainsant abandonne sa Sté « projet 684 » domiciliée à Palaiseau pour créer au même endroit la Sté Railvert le 01/03/2021 (SASU Société par actions simplifiée à associé unique (au capital de 20 000€) et avec comme activité : Intermédiaires du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions (4614Z)) et que celle-ci soit choisie.
6/ La présentation des fonds publics votés pour ce projet (copies des délibérations).
7/ La présentation des études sur les nuisances (préalables à tout projet).
8/ La présentation des solutions envisagées pour atténuer ou supprimer les nuisances.
9/ La question de la prise en charge des riverains si leur sécurité personnelle et/ou leurs biens venaient à être menacés puisque leurs terrains privés jouxtent les rails : accidents ou incivilités du fait des usagers du vélorail. Communication des conditions du contrat d’assurance souscrit par le département et l’exploitant privé et indication des droits de recours pour les riverains.
10/ La présentation des travaux nécessaires à ce projet et la ventilation des financements incombant aux collectivités publiques (département, agglo ou communes…) et celles supportées par le privé exploitant.
11/ L’alerte sur le non-sens écologique et financier à abattre des arbres sur 13kms (mettant en danger la biodiversité en place depuis 1969 (date arrêt ligne chemin de fer) pour des vélorails à assistance électrique et connectés non profitable au plus grand nombre. Mensonge écologique d’un scénario pour que les usagers des vélorails soient ramenés à leur point de départ en minibus et que leurs machines soient rapatriées vides !!!!!
Au regard du manque d’intérêt général de ce projet :Les associations de défense de l’environnement sont alertées sur ces abattages massifs, la nécessité de défendre la biodiversité et la préservation du cadre de vie sur un espace naturel préservé et en tranquilité depuis 1969.
12/ La clarification sur les retombées envisagées (positives et négatives) de ce projet.
Merci à vous de nous aider pour que la vérité apparaisse enfin.