L’ADSE vous présente ses meilleurs vœux de santé, bonheur et prospérité pour l’année 2010, pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers.
Que notre refus justifié au plan écologique, économique, technique et juridique du projet de décharge à Saint-Escobille se concrétise en 2010 par des décisions officielles en notre faveur.
Que tout autre projet similaire de technologie dépassée soit abandonné au profit de solutions prenant réellement en compte : l’écoconception, l’écoproduction artisanale et industrielle, la réduction des déchets à la source, la systématisation du tri sélectif, le réemploi, le recyclage et la valorisation énergétique des déchets résiduels. Cela dans le respect du principe de précaution.
Notre lutte a été marquée par des évènements importants pendant ces derniers mois, après les enquêtes publiques qui se sont déroulées en octobre et novembre 2009 :
- Le 26 novembre 2009, le Conseil Régional d’Ile de France, en votant le Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés, a écarté sans ambiguïté le projet de CSDU à Saint-Escobille pour risques majeurs à l’environnement.
- Le 18 décembre 2009, le commissaire enquêteur a donné un avis défavorable à la demande de révision simplifiée du POS de Saint-Escobille.
- Le 8 janvier 2010, le commissaire enquêteur a émis un nouvel avis défavorable à l’institution d’une bande de Servitude d’Utilité Publique autour du projet de décharge.
C’est enfin la prise en compte des arguments développés par l’ADSE, par les nombreuses collectivités (Région, Département, communautés de communes, communes, syndicats intercommunaux), les élus, les organismes professionnels agricoles et les associations.
Ces trois nouvelles encourageantes ne doivent pas nous faire oublier que nous n’avons pas encore gagné :
- Le Plan Régional d’Elimination des déchets n’a pas valeur de loi ;
- L’avis du commissaire enquêteur n’est que consultatif.
Nous ne céderons donc pas à un triomphalisme qui n’est pas de mise et de surcroît inopportun.
Nous devons plus que jamais continuer à mobiliser les moyens humain, juridique et financier qui nous permettront de soutenir les actions en justice, celle en cours contre l’arrêté de Projet d’Intérêt Général et celles à venir, dans le respect des institutions républicaines et démocratiques.