EDITORIAL novembre 2009

Les editos de l'adseL’enquête publique sur la révision simplifiée du plan d’occupation des sols de Saint-Escobille vient de se terminer. Nous avons été nombreux à exprimer notre désaccord face à cette révision imposée par le Préfet suite à son arrêté de Projet d’Intérêt Général. Plus de 500 courriels et lettres ont été enregistrés à la mairie de Saint-Escobille où 21 registres de 80 pages ont été remplis.

Les rencontres et les discussions avec le commissaire enquêteur ont été nombreuses et nous l’avons fortement sensibilisé sur les responsabilités qui seraient inévitablement recherchées en cas de pollution de la nappe phréatique de Beauce.

En plus de l’importante mobilisation (10 réunions publiques dans les villages, création de points conseils, porte à porte…), les membres de l’ADSE ont participé à cette enquête par le dépôt d’un courrier argumenté rappelant la non-opportunité, les nuisances, les dangers et l’incompatibilité de cette installation avec l’activité agricole environnante. Ce courrier était accompagné de plusieurs rapports de spécialistes déjà publiés sur ce site. Et nous avons demandé instamment au commissaire enquêteur de tenir compte de toutes ces données sérieuses et argumentées.

Pour l’instant, nous ne connaissons ni la date à laquelle le rapport d’enquête publique sera communiqué, ni évidemment l’avis du commissaire enquêteur.

Mais la mobilisation citoyenne doit continuer pour la deuxième enquête publique en cours jusqu’au 19 novembre. A la demande de SITA-SUEZ, les services de l’état imposent une nouvelle enquête publique pour que nous donnions notre avis sur la création de servitudes d’utilité publique sur une bande de 200 m autour du projet de décharge.

Les raisons de refuser ces servitudes, qui représentent 35,5 ha, s’ajoutant aux 19 ha de la zone d’exploitation du CSDU projetée, sont claires : A côté des modestes 15 ha de zone urbanisée du village de Saint-Escobille, 54 ha d’espace seraient réservés à un centre hideux et polluant.

La décision du tribunal administratif, à l’issue du recours déposé contre le PIG, tiendra certainement compte de la mobilisation manifestée aux enquêtes publiques.

Les nombreuses adhésions et les dons réunis depuis le début d’octobre vont nous être précieux pour mener à bien ce combat juridique qui risque d’être long et difficile.
Merci de continuer à mobiliser moyens humains et financiers !

Nous en sommes convaincus, avec la participation de tous,

Nous pouvons gagner
Nous devons gagner
Nous gagnerons

La Présidente,
Marie-Joseph MAZURE Maire de Mérobert

Les Vices-Présidents,
Jean-François MINIER Maire-Adjoint de Saint-Escobille
Claude JAILLET

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